vendredi 6 août 2010

Eric Baret - on ne decide rien

Ce qui est dit dans nos entretiens provient d’une évidence sans forme et peut sembler contraire à certains systèmes de pensée. Si des éléments ébranlent notre état émotionnel, nous blessent ou laissent une forme de conflit, il faut en discuter, chercher ensemble et voir comment se présente cet inconfort. Considéré humblement, sans a priori, tout conflit devient source de maturation. C’est l’antagonisme qui fait grandir.

Vous dites qu’il n’y a rien à faire avec ce qui est là – émotion, tension… – et que ça va se résorber. Cela signifie-t-il qu’il ne doit finalement pas y avoir de tension ? N’est-ce pas contradictoire ?

Lorsque vous sentez une tension, vous n’avez pas le choix. Quand vous vous mordez la langue, vous ne pouvez pas revenir en arrière, sentir la réaction dans toute la structure du visage, ou plus. Savoir s’il était justifié de se mordre la langue, si c’était une erreur, si vous méritiez de vous mordre, est un questionnement qui a son intérêt, mais il vaut pour les gens qui n’ont pas mal à la langue.

Avec la douleur, vous n’avez pas le temps de réfléchir au pourquoi. Vous restez avec la sensation de la langue… Que se passe-t-il ? La langue mordue n’est pas quelque chose de statique ; c’est une vibration, une masse électrique, des éclairs qui jaillissent dans tous les sens… Votre système physiologique est fait de telle manière que vous n’avez rien à faire pour ressentir cette réaction. Vous n’avez pas à vous concentrer sur la langue pour sentir ce qui s’y passe.

Vous remarquez également que, lorsque vous vous mordez la langue, le goût des aliments dans la bouche, la musique que vous écoutez, le film que vous regardez perdent pendant quelques instants de leur substance. Ils deviennent sensoriellement secondaires par rapport à votre sensation de la langue. Vous n’avez donc pas à choisir d’arrêter ceci ou d’arrêter cela. C’est la langue qui choisit, c’est la langue qui devient votre objet de contemplation, de ressenti.

La langue vibre, elle saigne, elle élance… Tout cela apparaît dans votre organisme. Il y a d’abord eu cet éclatement, cette sensation très forte. Par la nature même de votre organisme, de tout le système immunitaire, de la structure de la cellule, petit à petit le traumatisme va se réduire, le sang va s’arrêter de couler, la douleur va s’étaler dans le très grand espace du visage et, graduellement, se vider. Il n’y avait aucun choix, aucun dilemme, il n’y a eu aucune réflexion.

Quand on vous suggère d’écouter la situation, c’est de cela que l’on parle. Il n’y a de place ni pour un choix ni pour une volonté ; la langue elle-même, par sa propre qualité, va résoudre le problème. La situation qui paraît conflictuelle ne l’est que parce qu’on la voit coupée de son environnement. Vous laissez la situation, comme la langue, devenir sensible, et l’élément conflictuel va également disparaître. Il va rester ce qui est là : un événement qui peut amener un désordre physiologique dans votre organisme, mais qui sera ressenti sans conflit psychologique.

Dans un moment de disponibilité sensorielle, il n’y a pas de place pour un conflit psychologique. Mais généralement, quand on se mord la langue ou quand un conflit apparaît dans la vie, on recouvre la sensation de douleur de la langue, la sensation propre du conflit, par un imaginaire, c’est-à-dire par une réflexion sur le pourquoi et le comment. Ce que nous suggérons ici, c’est de se rendre compte de ce mécanisme qui existe en nous. Par la magie des choses, quand on se rend compte profondément de quelque chose, la chose cesse sans qu’on le veuille. Quand vous constatez que ce que vous preniez pour un serpent est une corde, vous n’avez aucun effort à faire pour ne plus croire que c’est un serpent. La vision de la corde dissout le serpent. Vous ne voyez pas la corde pour supprimer le serpent, mais, du fait que vous avez laissé la vision de ce qui était là s’imposer en vous, l’élément imaginaire a magiquement disparu.

Tout élément problématique disparaît de la même manière. Il n’y a aucune activité là-dedans ; ce n’est pas quelque chose que vous faites, c’est quelque chose que vous enregistrez. Vous enregistrez le fait que vous êtes disponible à un conflit et que ce conflit se résorbe.Vous enregistrez le fait que vous résistez à un conflit et qu’il demeure en tant que conflit.
Vous n’avez aucun choix. Plus vous vous en rendez compte, plus vous constatez que vous laissez les conflits être de plus en plus libres en vous et que vous les percevez de moins en moins comme conflictuels. Il y aura toujours des événements qui vous sembleront plus ou moins harmonieux, mais cette apparente disharmonie ne vous fera pas quitter le ressenti de l’harmonie.

mercredi 21 juillet 2010

la pensée , Prajnanpad et Desjardins

" Thought may come but there is no inclination to follow it "
La pensée peut venir mais il n'y a pas d'inclination à la suivre

Beaucoup de pensées manifestent un désir dont l'accomplissement ne vous apporterait certainement pas la paix durable. Reconnaissez les simplement pour ce qu'elles sont et ne vous laissez pas troubler. Si une pensée se présente, vous n'êtes pas obligé de lui emboiter le pas et de vous laissez emporter, ni de lui obéir si elle vous suggère une action.
La sagesse n'est pas la disparition totales des pensées mais la liberté par rapport à celle ci.
N'importe quelle pensée peut se présenter dans le cerveau. Apprenez à entrer en amitié avec celle ci même si elles paraissent cyniques, condamnables. La liberté ne vient pas de la condamnation.
Trop de pratiquants s'exercent en méditation à faire disparaitre les pensées par la concentration sur un objet unique mais sont ensuite impuissants par rapport aux pensées qui se succèdent dans le cours de la journée.
Votre intention doit être non pas " sans pensée" mais libre par rapport aux pensées.

samedi 10 juillet 2010

Osho Rajneesh : La tristesse


Si vous voulez échapper à la tristesse, si d'une certaine façon, vous voulez vous en débarrasser, le problème va se poser - car quand vous voulez vous débarrasser de quelque chose, vous ne le regardez jamais directement. Et cette chose se dissimule, car vous la condamnez, elle s'enfonce plus profondément dans l'inconscient, elle se cache dans le coin le plus sombre de votre être, là où vous ne pourrez la trouver.

Pour commencer, ne réprimez jamais. Ce qui est, est. Acceptez-le, laissez-le venir - faites-y face. En fait, se contenter de dire "Ne le réprimez pas", ce n'est pas suffisant. Si vous me le permettez, j'aimerais vous dire, "Apprivoisez-le". Vous vous sentez triste ? Apprivoisez la tristesse. Ayez de la compassion pour elle. La tristesse existe aussi. Permettez-la, étreignez-la, asseyez-vous avec elle, tenez-lui la main. Soyez amical avec elle. Aimez-la. La tristesse est belle ! Il n'y aucun mal à être triste. Qui vous a dit que ce n'était pas bien ? En fait, seule la tristesse vous donnera une profondeur. Le rire est superficiel ; le bonheur est à fleur de peau. La tristesse touche l'os, la moelle. Il n'y a rien qui soit aussi profond que la tristesse.

Ne vous faites donc pas de soucis. Restez avec votre tristesse et elle vous emmènera dans votre centre le plus intime. Vous pouvez la chevaucher, vous connaîtrez ainsi certains aspects de votre être que vous n'avez jamais connus. Certaines choses ne se révèlent que dans la tristesse, elles ne se révèlent jamais dans le bonheur. L'obscurité aussi est bonne, elle aussi est divine. Il n'y a pas que le jour qui soit l'oeuvre de Dieu, la nuit aussi. C'est ce que j'appelle une attitude religieuse.

lundi 7 juin 2010

Osho Rajneesh : le mental






"Le mental est répétitif, le mental tourne toujours en rond . Le mental est un mécanisme: Vous le nourrissez avec des connaissances, il repete les memes connaissances, il mache les memes connaissances encore et encore.
Le non-mental est clareté, pureté, innoncence.

Osho Bhagwan Shree Rajneesh

lundi 31 mai 2010

Arnaud desjardin sur la meditation


LA MEDITATION

Et si j'essaie de ne plus penser? Juste d'être, mais d'une Conscience absolument pure, pure, qui ne contienne rien d'étranger, absolument libre. Inévitablement la pensée vient faire son commentaire et m'accompagne: « Et voici qu'un grand silence s'établit à l’intérieur de moi... » Je me passerais bien de ce commentaire-là. « Et voici qu'un calme nouveau apparaît dans mon cœur... » Je me passerais bien de cette pensée-là. « Et voici que je suis un peu fatigué, cela gêne ma méditation. » Encore un autre type de pensée ! Considérez la pensée comme une certaine manière de prendre conscience des phénomènes. La libération, (état de Conscience suprême, en fait, n'est pas incompatible avec les phénomènes.

Vous pourriez être parfaitement, totalement libres même s'il y a encore des sensations de malaise, même s'il y a encore une pensée qui passe, même s'il y a encore tout ce qui vous fait dire que vous n'êtes pas libérés. C'est encore une pensée de constater: «Ah, ça y est, ce n'est pas pour aujourd'hui; ça y est, je ne me sens pas bien - donc, c'est contraire à la libération ! Ces pensées-là ne devraient pas venir si j'étais dans l'état suprême. » C'est cela qui vous empêche d'être libérés: de penser que ces pensées ne devraient pas venir, de penser que ces sensations ne devraient pas venir, de penser que ces émotions ne devraient pas venir, de penser quoi que ce soit au sujet de la libération.

Si vous pouviez vous abstenir du moindre commentaire, si vous pouviez ne plus faire de différence entre libération et non-libération, vous seriez à l'instant même libérés. Et si cette différence ne revenait jamais plus, eh bien cette libération ne serait plus jamais voilée ou recouverte. Considérez la libération comme un état – ou plutôt une absence d'état, ou un état au-delà de tous les états - qui est ou n'est pas recouvert. C'est tout. Comme le ciel bleu. Aujourd'hui nous ne voyons pas 1e ciel bleu, les ombres ne sont pas marquées, le soleil est entièrement caché par les nuages, pourtant nous savons bien que, derrière les nuages, le ciel bleu est là. Les nuages s'écartent un instant, nous voyons le ciel; les nuages reviennent, nous ne le voyons plus. Mais le ciel bleu est toujours là.

Ce qu'on appelle communément un « état de conscience supérieur » ou même un des différents états de « samadhi» reconnus et classés par l’Inde, c'est un moment où les nuages se sont un peu dissipés et où nous avons découvert un peu de ciel bleu - et puis les nuages reviennent et le ciel bleu disparaît. Ou bien les nuages reviennent mais le ciel bleu ne disparaît plus parce que nous sommes situés à dix mille mètres d'altitude c'est-à-dire que les nuages sont en dessous de nous, et non plus entre nous et le ciel bleu.

Voilà la libération: être situé du côte du ciel et regarder passer les nuages qui ne vous voilent plus ni le ciel, ni la lumière du soleil. Et ces nuages, ce sont uniquement des pensées. Les souffrances sont des pensées, c'est-à-dire des formes de votre conscience. Revenez toujours à ceci. Ces nuages, ce sont uniquement des pensées. Vous n'êtes prisonniers de rien d'autre que de vos pensées Vous n'avez à vous libérer de rien d'autre que de vos pensées. Voilà la vérité. Et vous n'avez pas d'autre problème que celui de vos pensées. Vous n'avez aucun problème, ni avec votre santé, ni avec votre métier, ni avec votre patron, ni avec vos enfants, ni avec votre femme, ni avec votre voisin, ni avec votre propriétaire, ni avec le maire de votre commune. Vous n’avez qu’un seul problème : un problème entre vous et vos pensées...

Extrait de A la recherche du Soi, volume 4 : "Tu es cela", Ed. de La Table Ronde, Paris 1979 .(p.294)

lundi 12 avril 2010

Osho Rajneesh : L'action et le résultat


Vous devez vous concentrez sur l'action est non pas sur son résultat. Il y aura forcement un résultat, alors , ne vous en préoccupez pas. Concentrez vous totalement sur la technique et oubliez le résultat. Si vous pensez au résultat vous l'empêcherez de se produire.
C'est ainsi que des gens viennent me confiez, " vous avez dit que si nous méditions, il se produirait Ceci . Mais nous méditons et rien ne se produit."
Ils ont raisons mais ils ont oublié la condition. Il faut oublier le résultat pour qu'il se produise.

Osho Bhagwan Shree Rajneesh

Abu Said Ibn Abi'l Khair


En quoi consiste le Soufisme?

Abu Said Ibn Abi'l Khair repondit:

" Ce que tu as en tete abandonne le ;
Ce que tu as en main donne le;
Ce qui t'advient de l'esquive pas."

dimanche 21 mars 2010

L'identification par Swami Prajnanpad


IDENTIFICATION

S'identifier c'est projeter son petit moi partout. Vous ne connaissez que . vous-même; quand vous voyez un autre, au lieu de le voir, c'est vous-même que vous voyez. Vous dites couramment: " Il n'aurait pas dû agir ainsi ". Ce qui est une manière de supprimer l'autre. Vous refusez de lui concéder une existence séparée. Puisque chaque chose est différente et distincte d'une autre, il ne saurait y avoir de comparaison. Vous ne pouvez pas voir l'autre, si vous vous projetez en surimposition sur lui. Vous vous voyez partout, et tout devient terne et monotone. Mais si vous reconnaissez: " Il est différent ", " ceci est différent ", " cela est différent " etc... tout sera en vous et vous, vous deviendrez vaste, tolérant, compréhensif, incluant tout, pénétrant tout. Vous n'éprouverez plus ni déception, ni souffrance.

" Quel égarement, quelle souffrance y a-t-il pour le sage qui voit l'unité de l'existence et perçoit tous les êtres en lui-même ".

Isha Upanishad-7



Le problème c'est l'identification avec le corps ou le concept. Il n'y a pas d'hindou ni de musulman dans le vrai sens du terme. Pendant les émeutes, des hindous ont protégé des musulmans et vice versa. Immédiatement, ils sont devenus ennemis de leur propre communauté. Simplement parce que vous offrez un abri à un musulman, vous étiez traité comme un musulman. Le concept devient une entité, l'entité devient l'ennemi.

De même, pendant la guerre. Tout individu étranger à la nation devient un ennemi et est traité en tant que tel.

L'identification avec le corps ou le concept est à la racine de tous les problèmes. L'action juste ne peut avoir lieu qu'en l'absence d'identification. Chaque situation doit être appréciée en fonction de son caractère particulier. L'inertie du passé, des habitudes, ne doit pas dominer votre intelligence. L'intelligence doit analyser chaque situation comme elle est, considérer le pour et le contre sans faire de projections personnelles ni opérer d'amalgames, sources de confusion.



S'identifier à une appellation est tout aussi fréquent. Une fois, un conférencier musulman raconta que tous ses parents au Bhilai avaient été massacrés. Immédiatement tous les hindous présents s'écrièrent que c'était faux. Comment pouvaient-ils le savoir ? Ils se sont simplement identifiés avec les hindous contre les musulmans. Bien que le conférencier fût leur collègue depuis des années, ils l'avaient séparé d'eux-mêmes, en lui attribuant le qualificatif de "musulman".

Après tout, personne n'est en réalité un hindou ni un musulman. Cependant ces appellations suffisent à nous rendre inhumains. Alors nous nous identifions à des concepts ou à des appellations, nous oublions d'être nous-mêmes et notre action devient contre nature. Car, après tout, quel est ce "Je" sur lequel toutes nos actions sont fondées ? " Je " n'est rien d'autre que l'action de s'identifier avec quelque chose de matériel ou de conceptuel. Dès qu'une telle identification a lieu, le sentiment de séparation d'avec les autres s'ensuit. On se trouve en conséquence en conflit avec toutes les autres choses avec lesquelles on ne s'est pas identifié.

LA MEDITATION par Desjardins

LA MEDITATION

Et si j'essaie de ne plus penser? Juste d'être, mais d'une Conscience absolument pure, pure, qui ne contienne rien d'étranger, absolument libre. Inévitablement la pensée vient faire son commentaire et m'accompagne: « Et voici qu'un grand silence s'établit à l’intérieur de moi... » Je me passerais bien de ce commentaire-là. « Et voici qu'un calme nouveau apparaît dans mon cœur... » Je me passerais bien de cette pensée-là. « Et voici que je suis un peu fatigué, cela gêne ma méditation. » Encore un autre type de pensée ! Considérez la pensée comme une certaine manière de prendre conscience des phénomènes. La libération, (état de Conscience suprême, en fait, n'est pas incompatible avec les phénomènes.

Vous pourriez être parfaitement, totalement libres même s'il y a encore des sensations de malaise, même s'il y a encore une pensée qui passe, même s'il y a encore tout ce qui vous fait dire que vous n'êtes pas libérés. C'est encore une pensée de constater: «Ah, ça y est, ce n'est pas pour aujourd'hui; ça y est, je ne me sens pas bien - donc, c'est contraire à la libération ! Ces pensées-là ne devraient pas venir si j'étais dans l'état suprême. » C'est cela qui vous empêche d'être libérés: de penser que ces pensées ne devraient pas venir, de penser que ces sensations ne devraient pas venir, de penser que ces émotions ne devraient pas venir, de penser quoi que ce soit au sujet de la libération.

Si vous pouviez vous abstenir du moindre commentaire, si vous pouviez ne plus faire de différence entre libération et non-libération, vous seriez à l'instant même libérés. Et si cette différence ne revenait jamais plus, eh bien cette libération ne serait plus jamais voilée ou recouverte. Considérez la libération comme un état – ou plutôt une absence d'état, ou un état au-delà de tous les états - qui est ou n'est pas recouvert. C'est tout. Comme le ciel bleu. Aujourd'hui nous ne voyons pas 1e ciel bleu, les ombres ne sont pas marquées, le soleil est entièrement caché par les nuages, pourtant nous savons bien que, derrière les nuages, le ciel bleu est là. Les nuages s'écartent un instant, nous voyons le ciel; les nuages reviennent, nous ne le voyons plus. Mais le ciel bleu est toujours là.

Ce qu'on appelle communément un « état de conscience supérieur » ou même un des différents états de « samadhi» reconnus et classés par l’Inde, c'est un moment où les nuages se sont un peu dissipés et où nous avons découvert un peu de ciel bleu - et puis les nuages reviennent et le ciel bleu disparaît. Ou bien les nuages reviennent mais le ciel bleu ne disparaît plus parce que nous sommes situés à dix mille mètres d'altitude c'est-à-dire que les nuages sont en dessous de nous, et non plus entre nous et le ciel bleu.

Voilà la libération: être situé du côte du ciel et regarder passer les nuages qui ne vous voilent plus ni le ciel, ni la lumière du soleil. Et ces nuages, ce sont uniquement des pensées. Les souffrances sont des pensées, c'est-à-dire des formes de votre conscience. Revenez toujours à ceci. Ces nuages, ce sont uniquement des pensées. Vous n'êtes prisonniers de rien d'autre que de vos pensées Vous n'avez à vous libérer de rien d'autre que de vos pensées. Voilà la vérité. Et vous n'avez pas d'autre problème que celui de vos pensées. Vous n'avez aucun problème, ni avec votre santé, ni avec votre métier, ni avec votre patron, ni avec vos enfants, ni avec votre femme, ni avec votre voisin, ni avec votre propriétaire, ni avec le maire de votre commune. Vous n’avez qu’un seul problème : un problème entre vous et vos pensées...

dimanche 7 mars 2010

La souffrance [ Vijayananda et Desjardins ]

le "oui" de Swami Prajnanpad

- Oui... seulement, simplement "oui", toujours "oui".

un tel dit ceci et le dit même avec colère... oui c'est qu'il ne pouvait pas parler autrement...

tel autre a fait cela qui peut sembler abominable...oui...car il ne pouvait faire autrement...

Ce "oui", ce simple "oui" dit calmement et comme une compréhension profonde

emplie de patience et de compassion est bien le plus haut des accomplissements

car il n'est plus rien qui vous soit étranger dont vous soyez séparé

tout ne fait plus qu'un

et cela

tout cela

ce n'est que

vous.

Livres D'arnaud Desjardins en pdf


Voici 4 ouvrages d'Arnaud Desjardins extremement interessants.
Ci dessous les 4 liens pdf , a lire online ou a Telecharger


A la recherche du Soi 1 / Adhyatma Yoga : http://www.yoga-taichi91.fr/pdf/Soi_1_Adhyatma_Yoga.pdf

A la recherche du soi 2 / Au dela du Moi : http://www.yoga-taichi91.fr/pdf/Soi_2_Au-dela_du_Moi.pdf

A la recherche du soi 3 / Le vedanta et l'inconscient : http://www.yoga-taichi91.fr/pdf/Soi_3_Vedanta_et_inconscient.pdf

A la recherche du soi 4 / Tu es Cela : http://www.yoga-taichi91.fr/pdf/Soi_4_Tu_Es_Cela.pdf

jeudi 18 février 2010

Tarot Osho : La banalité


Cette silouette qui marche dans la nature nous indique que la beauté peut être trouvée dans les choses simples et quotidiennes de la vie. Nous prenons si aisément cette belle planète sur laquelle nous vivons comme allant de soi.
Nettoyer la maison, jardiner préparer un repas ou n'importe quelle autre activité acquiert une dimension sacrée lorsque nous nous plongeons avec toute notre attention, tout notre amour, pour la simple et pure joie de le faire, sans attendre ni louanges ni recompense.
Vous êtes maintenant arrivé à un point ou une attitude placide, naturelle et simple par rapport aux situations dans votre vie fournira de bien meilleurs resultats qu'en essayant d'être parfait, inteligent et extra-ordinaire.
Cessez de vouloir toujours le haut du pavé parceque vous avez inventé un nouveau gadget ou d'épater vos amis et collègues par vos prouesses.
Le meilleur cadeau que vous pouvez faire maintenant est de prendre les choses avec legerté, simplicité et d'avancer pas à pas.
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Parfois vous vous sentez centré et intègre.
Ces Moments sont rares.
Vous observez l'océan, sa grandeur sauvage et soudain vous oubliez votre être schizophrène, votre disloquement interieur.
Vous vous détendez.
Ou bien vous vous promenez dans les montagnes et vous voyez de la neige pure, vous avez en l'espace d'une seconde l'impression d'être sur l'Himalaya.
Puis, une fraicheur d'être vous enveloppe, vous sentez que vous êtespurement et simplement vous même et que vous n'avez plus besoin d'être faux: Personne n'est la pour répondre à votre jeu.
Vous êtes retouné au dedans de vous, vous êtes centré.
Cela peut également arriver lorsque vous écoutez de la musique.
Ces moments vous font ressentir une paix et un bonheur en vousou s'instaurent la grâce et l'intégration.
Vous êtes alors tel un être accompli, éveillé et complet.
Vous n'avez pas besoin d'attendre ces moments car ils sont dans votre vie de tous les jours.
La philosophie du Zen consiste justement à vivre l'ordinaire d'une facon extraordinaire.
Le geste le plus banal, comme couper du bois ou transporter de l'eau peut devenir une activité des plus harmonieuses.
Vous pouvez être heureux lorsque vous nettoyez le sol, cuisinez ou lavez votre linge.
Tout depend de votre attitude.
Il suffit d'être totalement présent et d'apporter de la joie à ce que vous faites.
Bhhagwan

Tarot Osho : Suivre le courant


La figure de cette illustration est totalement detendue et à l'aise dans l'eau, elle se laisse porter par le courant.
Le personnage est devenu maîtrede l'attitude passive et réceptive.
Sans apathie ni somnolence.
Il es simplement disponible aux courants de la vie sans jamais penser:"Je n'aime pas je préfère aller ailleurs."
A Chaque moment de la vie, nous avons le choix entre l'accès au courant de la vie et ainsi flotter ou bien de nager à contre-courant.
Vous pouvez être capable de vous laisser porter par le courant de l'eau, confiant que la vie vous conduira dans la direction qu'elle a prevue pour vous.
Laissez vous aller à ce sentiment de confiance et de detente.
Il grandira en vous de plus en plus.
Tout ce passe exactement comme il le faut.
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Lorsque je dis: " Devenez eau ", j'entends par la de devenir une eau vive, soyez comme l'eau qui coule, suivez le courant, ne stagnez pas, continuez de bouger.
La voie du Tao est une voie fluide. Comme l'eau, ellecoule d'elle même. Le cours de l'eau est beau. Il se dirige toujours vers les profondeurs. Il ne connaît pas l'ambition, ni le sentiment de vouloir être le premier.
L'eau suit son cours et aime être la dernière.
Souvenez vous des paroles de Jésus:" Les derniers seront les premier au royaume des cieux."
Sans vraiment la nommer, c'est la voie fluide du Tao qu'il décrit.
Soyez, vous aussi, le dernier, mettez l'ambition de coté.
Si vous voulez toujours vous distinguer en étant le meilleur, vous nagez à contre contre courant.
L'eau coule vers le bas, elle descend à la source des profondeurs, elle aspire à être une non-entité. Elle ne cherche pas à vouloir être unique, exeptionelle, extraordinaire.
Elle ne dipose d'aucun ego.
Bhhagwan

Tarot Osho : Le Lacher prise







Dans l'existence, rien n'est supérieur, rien n'est inferieur.

Le brin d'herbe et l'étoile la plus majestueuse ont la même valeur...

Cependant l'homme veut toujours être plus que ce qui l'entoure, il doit dominer la nature et se lance ainsi dans une lutte perpetuelle.

Toutes les complications viennent de là.

En outre l'homme innocent refuse de prendre ses armes, de surpasser les autres pour briller et battre des records pour prouver qu'il est quelqu'un de spécial.

Cela n'a plus aucun interet pour lui.

Il est comme la rose ou la goutte de rosée sur une feuille de lotus.

Il fait partie de l'infini telle la vague dans l'océan.

Pour cette homme, le "JE" ne signifie plus rien.

L'innocence ne connais pas d'ego.


Bhhagwan











jeudi 28 janvier 2010

Texte de Gurdjieff

La première demande, la première condition, le premier test pour celui qui désire travailler sur lui-même est de changer son appréciation de lui-même. Il doit non pas s'imaginer, non pas simplement croire ou penser, mais voir des choses en lui-même qu'il n'avait pas vues auparavant, les voir réellement. Jamais son appréciation ne pourra changer tant qu'il ne verra rien en lui-même. Et pour qu'il voie, il faut qu'il apprenne à voir : c'est la première initiation de l'homme à la connaissance de soi.

Avant tout il faut qu'il sache ce qu'il doit regarder. Une fois qu'il le sait, il doit faire des efforts, tenir son attention, regarder constamment, avec ténacité. A force de maintenir son attention, de ne pas oublier de regarder, un jour peut-être il pourra voir. S'il voit une fois, il peut voir une seconde fois, et si cela se répète il ne pourra plus ne pas voir. C'est là l'état à rechercher, le but de notre observation ; c'est de là que naîtra le vrai désir, le désir irrésistible de devenir ; de froids nous deviendrons chauds, vibrants ; nous serons touchés par notre réalité.

Georges Gurdjieff, « Première initiation » in Question de, n° 50, Éd. Retz, Paris, 1983, p. 34.

Tarot Osho : Le conditionnement


Ce dessin relate une histoire Zen ancienne dans laquelle un lion est elevé par des moutons.
Il se croyait donc être lui aussi un mouton jusqu'au jour ou un vieux lion le forca à regarder son reflet dans l'eau d'un etang.
Beaucoup d'entre nous son comme ce lion: Notre reflet n'est pas le fruit de nos propres experiences mais de l'opinion que les autres ont de nous.
Une personnalité confectionnée a l'exterieur remplace l'individualité qui aurait pu croître et se devellopper en nous.
Nous sommes ainsi devenus un autre mouton parmi les autres dans le troupeau, incapables de bouger librement et inconscients de notre veritable identité.
Il est temps que vous regardiez a votre tour dans le miroir de l'etang afin de vous libérez de ce que les autres ont voulu vous faire croire.
Dansez, courez, prononcez des paroles sans queue ni tête, faites tout votre possible pour reveillez le lion en vous.

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TANT QUE VOUS NE RENONCEZ PAS à votre personnalité, à votre "moi", vous ne trouverez pas votre vraie individualité.
Cette dernière est l'essence de votre existence.
La personnalité est imposée par la societé qui elle, refuse l'individu car il ne suit pas le troupeau des moutons.
L'individu se comporte comme un lion: il avance seul.
Les moutons quand a eux reste dans leur troupeau puisque cela est plus confortable et que c une place sûre.
De plus, si un enemi apparaissait, le mouton a de grandes chances de rester inapercu dans son troupeau.
Mais un lion, lui, prend le risque de s'exposer seul.
Vous etes tous né lion. Cependant, la société vous conditionne et programme votre mental à se comporter comme un mouton.
On vous inculque une personnalité qui est conforme, polie, manipulable, influençable.
La société recherche des esclaves, elle ne s'interesse pas à des êtres épris de liberté.
Elle souhaite des moutons car seule l'obeissance de ces derniers lui permet de grands intérêts.

Bhhagwan

Tarot Osho : L'innocence


Le viel homme de ce dessin rayonne d'une joie enfantine.
Une sorte de grace l'entoure, comme s'il etait à l'aise avec lui meme et avec ce que la vie lui a apporté.
Il communique d'un air enjoué avec la mante religieuse perchée sur son doigt, comme s'ils étaient tous les deux les meilleurs amis du monde.
Les fleurs roses tombant en cascade autour de lui indiquent qu'une periode de confiance, de detente et de douceur est venue.
Elles repondent à la presence authentique du viel homme et refletent ses qualités pures et veritables.
L'innoncence qui provient d'une profonde experience de la vie est enfantine non puériles.
L'innoncence de l'enfant est belle et ignorante.
Elle sera remplacé par le manque de confiance et le doute au fur et a mesure que l'enfant grandit et decouvre que le monde peut etre dangereux et menaçant.
Cependant, l'innoncence d'une vie totalement vecue a l'aura de la sagesse qui accepte que la vie, en changement perpétuel, est un mystère.

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LE ZEN DIT QUE SI VOUS LACHEZ VOTRE SAVOIR qui inclut tout comme votre nom, votre identité et tout ce qui vous a été donné par l'exterieur, si vous cessez en d'autres termes de vous attacher à ce que votre entourage et la societé vous ont inculqué, votre être sera d'une qualité totalement nouvelle, celle de l'innoncence.
Ce sera la crucifixion de votre "personna", de votre personalité, et il y aura une résurrection de votre innocence.
Vuos serez de nouveau comme un enfant, vous renaîtrez.

Bhhagwan

mercredi 27 janvier 2010

samedi 23 janvier 2010

Les mots

" En mettant des mots on enleve la vie des choses"

Charline

jeudi 21 janvier 2010

TOC obsessions 2

Pour ceux qui on peur d'avoir une maladie ou d'etre homo

- On ne gere pas le corps avec la tete donc ne vous efforcez pas a comprendre certaines sensations. Vos efforts de mettre des mots ou suppositions sur des sensations ( impression d'etre exiter , ou davoir mal quelques part) sont inutiles, et vous eloignera a chaque fois de la realité. La sensation est la , elle partira quand elle voudra.
En general elles surviennent a cause de pensées tres subtiles et rapides que vous n'avez peut etre pas vue ou alors tout simplement elles proviennent de l'angoisse.
Plus vous faites et dites pour que les sensations partent et moins elles partiront.
N'oubliez jamais la regle d'or: restez dans la peur dans le doute, n'y repondais pas , ne donnez pas suite aux questions du mental. Faites attention au piege du mental pour vous attrapper.
Just SEE , juste regardez ... vous allez voir la supercherie et vous sourirez de comprehension, vous allez en rire , parfois meme aux eclats

Un peu de patience et ca ira comme sur des roulettes.
PEACE

Phil.B
Philaouibenrajneesh@live.fr

La posture par Deshimaru

" PASS PASS PASS "

mercredi 20 janvier 2010

mardi 19 janvier 2010

trop serieux.....

Arretez de vous prendre trop au serieux....
Ne limitez pas votre vision de la vie a des fragments de moments
Laissez tomber cette soit disant "intelligence" qui au final ne fait que vous diviser interieurement
LA SIMPLICITÉ vous apportera la sagesse, elle viendra toute seule mais pour cela
Redevenez simple, enfantin, arretez avec ce sérieux qui détruit tout l'innocence et la puretée de la vie
Cesser de regardez votre petit monde personnel , Le Tout est juste devant vous

PEACE

Phil.B

Progresser par Swamiji Prajnanpad

PROGRESSER

Chose naturelle, mais un pas après l'autre. Concentré dans l'instant. Sans comparaison avec le progrès des autres. Acceptez ce que vous avez fait: c'est exactement ce que vous pouviez faire, toute causalité intégrée. L'erreur est naturelle. La nature elle-même fait mille erreurs pour réussir une seule chose...

Personne ne peut vous connaître et donc personne ne peut parler de vous. Chacun a des pensées à votre sujet et exprime ses opinions sur l'image qu'il s'est faite de vous et non sur vous. Alors, pourquoi vous troubler? Vous devez rester calme et silencieux comme s'ils parlaient de quelqu'un d'autre.

lundi 18 janvier 2010

VOIR ET PENSER par swamiji Prajnanpad



Voir et penser sont très différents: on pense avec le mental et on voit avec la faculté de perception.
Le mental projette le je sur l'objet, lequel est comme caché sous la pensée.
Cessez de penser, car penser déforme votre vision et vous empêche de voir les choses comme elles sont.
En pensant, nous jugeons: c'est bon ou mauvais, juste ou faux.
Quand nous voyons les choses comme elles sont, il n'y a ni attirance, ni répulsion.
Ce que vous voyez est en vous.
Finalement, tout est en vous, c'est cela l'infini.
Quand nous pensons à quelque chose, c'est que nous la désirons ou que nous la refusons.
Mais si nous la prenons, nous prenons à la fois la positif et le négatif de cette chose, ce que malheureusement nous occultons souvent.
La chose doit être vue comme un tout, sereinement on prend ou on laisse.

Swami Prajnanpad

né en 1891 dans le Bengale-Occidental et décédé en 1974 à l'ashram de Channa, est un brahmane, héritier de la tradition religieuse hindoue. Familier des textes traditionnels orientaux et diplômé de physique, il a intégré des données venant de sources aussi différentes que la tradition indienne, la physique occidentale. Il est connu en France pour avoir été le maître spirituel d'Arnaud Desjardins.


Osho Rajneesh : MAYA [ illusion ]



Thanks bhag'

Lutter contre le vent

Ce nuage ayant la forme d'un requin geant s'evaporera dans quelques secondes,

Tout comme ces pensees ayant multiple forme aussi effrayantes soit elles...
Tu ne seras pas dévoré , regarde les se desintegrer, elles non aucune consistante

les peurs plus grandes soient elles, plus elles m'aident a avancer sur le chemin de la transcendance de MAYA [ l'illusion ]
Le non dire, le non faire s'applique parfaitement dans les moments de peurs d'angoisses et de doutes
Vous luttez contre quelque chose qui n'existe pas
Tout est illusion
Ouvrez les yeux a dans votre interieur,prennez conscience du faux,
Ignorez ce faux, il n'est pas realite
Ouvrez les yeux vers l'exterieur sans cette fumée qui vous trouble la vue
Ignorez ce faux, il ne vous fera rien, ça n'est qu'un gros nuage....
toutes luttes est totalement inutile
Cela reviendrai a essayer de taper sur un hologramme...
Cela reviendrai a taper sur un ecran de cinema au moment ou le mechant du film aparait pour tuer le heros, ce ci est ridicule , puisque c'est une fiction, comme vos peurs, vos angoisses et vos doute...
Ne paniquez pas, continuer de regardez le film , il vas bientôt ce finir, le rideau va se refermer, et la lumière va s'allumer, vous pourrez ensuite sortir de cette salle, et on se refera un cine plus tard ;0)

Phil.B

Philaouibenrajneesh@hotmail.com Sinclar1605@hotmail.com

dimanche 17 janvier 2010

La vision de la Camera

Tu es une camera
Imagine que tes yeux soit l'objectif d'une camera.
Une camera ne pense pas a ce qui n'est plus dans son objectif, elle film continuellement.
Ce qui se présente sous l'objectif c'est ca, ici et maintenant

Momo alias Troy

Osho rajneesh : Rapprochez vous de votre coeur

vendredi 15 janvier 2010

Tarot Osho : Le mental


Voila ce qui arrive lorsque nous oublions que le mental est censé être notre serviteur et que nous lui laissons gouverner notre vie.
La tete est encombree de mecanismes, la bouche déblatère et l'environement est completement pollue par cette usine d'arguments et d'opinions.
" Pourtant , contestez-vous, le mental est bien ce qui nous distingue en tant que race humaine, il est la source de tous nos progres et de toutes les grandes verites! "
Si vous croyez vraiment cela, faites l'expérience suivante: allez dans votre chambre et fermez la porte. Mettez un magnétophone en route et exprimez franchement tout ce qui vous passe par la tête. Ne censurez ni ne corrigez rien, vous serez stupéfait de tout ce que votre intellect si précieux aura vomi.

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VOICI COMMENT JE PERCOIS VOTRE TETE: Des volants, des pédales, des objets hétéroclites que vous avez ramassés un peu partout et entassés n'importe comment.
Un vrai bric a brac.
Votre crane est complètement empli de ces choses qui s'emparent de votre espace vital: elles n'arretent pas de remuer et de grincer dans votre tete. Cela vous occupe.
Prenez le temps d'observer vos pensées a la loupe.
Asseyez vous un beau jour pour vous receuillir en silence.
Incscriver pendant une demi heure tout ce qui vous vient a l'esprit.
Vous comprendrez alors ce que je veux vous dire.
Vous serez surpris de ce qui se passe dans votre tete.
Le chaos mental qui y regne est omnipresent et vous enveloppe dans un brouillard de pensées permanent qui vous empeche de percevoir la réalité et d'atteindre la clarté spirituelle, il vous faut dissipé la brume.
Il suffit simplement que vous soyez determiné a le faire pour qu'elles finissent par disparaitre d'elle meme.
Souvenez vous: le brouillard ne s'accroche a vous, mais c'est vous qui ne le laissez pas partir.

B.S.R

Un Texte de Lao Tzeu ...


Apprendre c'est de jour en jour s'accroître
Suivre la voie de jour en jour décroître
Décroître encore décroître
Jusqu'au non-faire
Par le non-faire rien qui ne puisse faire
Tout abdiquer c'est gagner l'univers
Viser à une fin
C'est être impropre à gagner l'univers.

為學日益,為道日損
損之又損,以至於無
無為而無不為
取天下常以無事
及其有事,不足以取天下。

LAO TZEU Dao De Jing : 48
老子道德經:第 四十八 章

jeudi 14 janvier 2010

Osho Tarot : L'introspection

Ici cette femme sourit presque qu'imperceptiblement.
En fait elle contemple ce qui se passe dans son mental.
Elle ne juge rien, ne souhaite rien retenir ni refuser.
Elle ne s'identifie pas a ce qu'elle voit.
Pour elle, c 'est comme si elle regardait un film, un trafic sur la route ou des petites vagues a la surface d'un lac.
Les escapades mentales peuvent meme etre amusantes: les pensées vont et viennent, font volte face et essaient part tous les moyens d'attirer son attention pour l'entrainer dans leur jeux.
Développer l'habileté de se distancer par rapport a ses propres pensées est une des plus grandes benedictions possible. Voila ce que signifie en fait la meditation.
Non pas psalmodier un mantra, ni repeter une affirmation, mais se contenter d'observer comme si nos pensees appartenaient a quelqu'un d'autre.
Vous êtes a présent pret a prendre ce recul et a contempler la scène sans vous laissez prendre au piege.
Accordez vous la liberté simple de regarder en vous meme chaque fois que vous en avez la possibilite.
La qualité de votre meditation evoluera et s'approfondira.

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L'introspection ne consiste pas a vouloir aller quelques part.
Le regard vers l'interieur signifie simplement d'etre conscient du fait que vous vous laissez perpétuellement entraine par des désirs successifs qui restent insatisfaits et que vous courez dans tous les sens pour ne ressentir finalement que de la frustration.
Vous réalisez alors que chaque desir genere la souffrance et qu'il ne mene jamais a la plenitude intérieur.
Vous n'arrivez jamais nulle part, le contentement est impossible.
Quand cette verite sera pour vous evidente, vous vous arreterez tout naturelement et sans efforts particuliers.
Car si vous vous efforcez a ne pas vous attacher, c'est la aussi une autre façon, très subtile, de vous attacher au détachement: Vous avez le désir d'être sans désirs !
Si vous essayez de faire une introspection, vous vous éloignez une fois de plus de la vérité profonde.
Chaque tentative entraine une orientation vers l'extérieur et non un regard vers l'intérieur.
Vous ne pouvez pas ''aller'' en vous car vous êtes déjà en vous.
Par conséquent le voyage vers l'intérieur n'existe pas
Le centre conscient n'est pas une destination que le projette de rejoindre: vous êtes le centre conscient. Comment voulez vous avancer vers lui?
Quand vous cessez tout mouvement, les routes de pensées confuses disparaissent. Lorsque le désir ne viens plus opacifier votre esprit, vous restez en vous même.
C'est l'introspection.
Tournez le regard vers l'intérieur, c'est simplement ne plus le tournez vers l'extérieur.

B.S.R

mercredi 13 janvier 2010

La paix interieur par PremRawat

Le lien ci-dessous est une video de PremRawat sur la paix interieur,
TRES INTERESSANT, a voir !


Merci Prem, Merci pour ta simplicite qui touche droit au coeur

Osho Rajneesh : La meditation est un truc

Être silencieux est l’art le plus simple du monde. Ce n’est pas une action, c’est un non-faire. Comment cela peut-il être difficile ?

Je vous indique le chemin vers l’illumination par la paresse ! Il n’y a rien à faire pour l’atteindre, car elle est votre nature. Vous l’avez déjà. Mais vous êtes tellement occupé par vos affaires extérieures que vous ne pouvez pas voir votre propre nature.

Tout au fond de vous, c’est exactement comme en dehors de vous : il y a silence, extase, béatitude. Mais je vous en prie, soyez parfois bon avec vous-même : asseyez-vous simplement sans rien faire, ni physiquement ni mentalement. Détendez-vous, et pas à la manière américaine… car j’ai vu tant de livres américains intitulés « Comment vous détendre ? ». Ce titre montre déjà que l’auteur ne connaît rien à la relaxation. Il n’y a pas de « comment ».

Oui, c’est possible – Comment réparer votre voiture ; vous devrez faire quelque chose. Mais en ce qui concerne la relaxation, il n’y a rien à faire. Ne faites tout simplement rien. Je sais qu’au début vous trouverez que c’est un peu difficile. Ce n’est pas parce que la relaxation est difficile, c’est parce que vous êtes obsédé par l’action. Il faudra un peu de temps pour que cette obsession disparaisse.

Contentez-vous d’être, et observez. Etre n’est pas faire, observer non plus. Asseyez-vous en silence sans rien faire, en étant témoin de tout ce qui se passe. Des pensées traverseront votre esprit ; il se pourra que votre corps ressente des tensions ici ou là, vous aurez peut-être la migraine. Soyez-en simplement le témoin. Ne vous identifiez pas à cela. Observez, soyez un observateur sur la colline, et tout le reste se passe dans la vallée. C’est un truc, ce n’est pas un art.

La méditation n’est pas une science, ce n’est pas un art, c’est un truc – c’est ainsi. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d'un peu de patience.

Les vieilles habitudes persisteront ; les pensées se bousculeront. Et votre mental est toujours à l’heure de pointe, le trafic est toujours encombré. Votre corps n’a pas l’habitude de s’asseoir en silence – vous vous tournerez et retournerez. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Observez simplement que le corps se tourne et retourne, que le mental est un tourbillon, qu’il est plein de pensées – consistantes, inconsistantes, inutiles – des fantasmes, des rêves. Demeurez au centre, contentez-vous d’observer.

Toute les religions du monde ont enseigné aux gens à faire quelque chose : arrêter le processus de la pensée, forcer le corps à garder une posture immobile. C’est cela le yoga – une longue pratique pour contraindre le corps à l’immobilité. Mais un corps que l'on contraint n’est pas tranquille. Et toutes les prières, les concentrations et les contemplations de toutes les religions font la même chose avec le mental : elles le contraignent, elles ne permettent pas aux pensées de se mouvoir. Oui, vous avez la capacité de le faire. Et si vous persévérez, vous pourrez peut-être arrêter le processus de la pensée. Mais ce n’est pas une bonne chose, c’est absolument artificiel.

Quand la tranquillité vient d’elle-même, quand le silence descend sans que vous fassiez d’effort, quand vous observez les pensées et qu’arrive le moment où elles se mettent à disparaître et le silence à se révéler, c’est très beau. Les pensées s’arrêtent d’elles-mêmes si vous ne vous y identifiez pas, si vous restez un témoin et que vous ne dites pas : « Ceci est ma pensée. »

Ne dites pas : « Ceci est mal, ceci est bien », « Il devrait en être ainsi, il ne devrait pas en être ainsi ». Dans ce cas vous n’êtes pas un observateur ; vous avez des préjugés, vous avez certaines façons de penser. Un observateur n’a pas de préjugés, il ne juge pas. Il voit simplement, comme un miroir.

Quand vous amenez quelque chose devant un miroir, il reflète, tout simplement. Il ne juge pas que cet homme est laid, que cet homme est beau, il ne dit pas : « Aha ! Quel beau nez vous avez. » Le miroir n’a rien à dire. Sa nature, c'est de refléter ; il reflète. C’est ce que j’appelle méditation : vous reflétez simplement tout, dedans ou dehors.

Et je vous le garantis… Je peux le garantir parce que cela m’est arrivé, à moi et à beaucoup de mes amis : juste en observant patiemment – peut-être pendant quelques jours, peut-être quelques mois, peut-être quelques années. On ne peut pas le dire car chaque individu a sa collection personnelle.

Vous avez dû voir des gens collectionner des antiquités, ou des timbres. Chacun a une collection différente; la quantité est différente, le temps que cela prend sera donc différent – mais continuez à rester un témoin autant que possible. Et cette méditation n’exige pas un moment particulier. Vous pouvez laver le plancher et continuer silencieusement à vous observer pendant que vous le faites.

Je peux bouger ma main inconsciemment, sans l’observer, ou je peux la bouger en pleine conscience. Et cela fait une différence qualitative. Quand vous la bougez inconsciemment, c’est mécanique. Quand vous la bougez avec conscience, il y a de la grâce. Même dans la main, qui fait partie de votre corps, vous sentirez un silence, une fraîcheur – que dire du mental ? Grâce à votre observation incessante, peu à peu le trafic des pensées diminue. Des moments de silence apparaissent ; une pensée arrive, puis il y a un silence avant qu’une autre pensée n’apparaisse. Ces intervalles vous donneront un premier aperçu de la méditation, et la première joie d’arriver à la maison.


Osho Bhagwan Shree Rajneesh

Citations de Gautam Buddha

* Avec nos pensées, nous créons le monde.

* Celui qui est maître de lui-même est plus puissant que celui qui est maître du monde.

* Considère celui qui te fait voir tes défauts comme s'il te montrait un trésor.
Attache-toi au sage qui réprouve tes fautes. En vérité, c'est un bien et non un mal de fréquenter un tel homme.

* Il n'est pas de détresse pour celui qui a terminé son voyage, qui a abandonné tout souci, qui s'est libéré de toutes parts, qui a rejeté tous ses biens.


* Jamais la haine ne cesse par la haine.


* La vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité à expérimenter.


* Le bonheur est né de l'altruisme et le malheur de l'égoisme.


* Les chars pompeux des Rajahs sont détruits par l'usure. - Notre corps va de même vers un anéantissement certain,
mais le savoir du sage passe à un autre sage et ne côtoie jamais la destruction.

* Les constructeurs d'aqueducs conduisent l'eau à leur gré; celui qui fabrique les flèches les façonne; les charpentiers tournent le bois;
le sage se façonne lui-même.

* Mille victoires sur mille ennemis ne valent pas une seule victoire sur soi-même.


* Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde.

* Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même.


* Tous les êtres vivants sont bouddha et ont en eux sagesse et vertus.

* Tout est douleur, tout est éphémère.


* Tu ne peux pas voyager sur un chemin sans être toi même le chemin.


* Vivons donc heureusement, sans haïr ceux qui nous haïssent. Parmi ceux qui nous haïssent, passons dépourvu de haine.

Faire face a ses demons


Voici une très belle histoire tibétaine sur Milarepa 1052/1173.
L'un des quatre grands théoriciens du bouddhisme tibétain. A la recherche d’ancienne grotte de montagne dans l'Himalaya pour y méditer. Milarepa se trouva un jour dans une grotte habité par des démons qui le distrayait de ses pratiques méditatives.
Il essaya tout d’abord de les mater mais ils ne se laissèrent. Alors il décida de les honore et d'étendre a eux son amitié et sa compassion. La moitie d’entre eux partirent. Il accueillit du fond de son cœur ceux qui restaient et les invita à revenir quand il voulait. Face a cette invitation, tous les démons a l'exception d'un seul, particulièrement féroce, disparurent comme par enchantement sans tenir compte de son propre corps et avec un amour et une compassion extrême, Milarepa alla jusqu’au démon et plaça sa tête a l’intérieur de sa bouche en signe d’offrande. Le démon disparut sans laisser de trace et ne revint jamais.
Songer à l’histoire de Milarepa la prochaine fois que vous êtes en proie a vos démons intérieurs, émotions et états mentaux que vous trouver difficile ou déplaisant. Imaginez ce qu’il adviendrait si vous les accueillez au lieu d'essayer de vous en débarrassez.

Proverbe

Un ancien proverbe dit :


Semez une pensée, récoltez un acte.
Semez un acte récoltez une habitude.
Semez une habitude, récoltez un caractère.
Semez un caractère, récoltez une destinée

Osho Rajneesh : Les Habitudes



Toute action ou toute pensée peut se répéter indéfiniment, Des que vous coopérez avec elle, vous lui donnez de l’énergie. Tôt ou tard, elle sera devenue une habitude. Vous le ferez sans même avoir fait quoi que ce soit. Vous le ferez simplement a force d’habitude. Les gens disent que l’habitude est une seconde nature, en fait ce n’est pas exagéré de le dire. Au contraire, c’est plutôt un euphémisme ! En réalité, l’habitude devient votre première nature et votre réelle nature devient secondaire. Votre nature profonde ne devient rien de plus que des simples notes en bas de page ou en appendice dans un livre et l’habitude devient la trame du livre.
Vous vivez a travers vos habitudes, ce qui signifie que l’habitude vit d’une certaine manière a travers vous. Vous avez coopéré dans le passe avec vos habitudes et vous continuez à coopérer et donc, biensure, l’habitude persiste ; elle a dorénavant sa propre énergie. Petit a petit, l’habitude deviens maitre et vous devenez l’esclave, ;le serviteur. Il vous faut obéir aux habitudes.

Osho Bhagwan Shree Rajneesh

TOC et Obsessions mentales



1 ] Ne plus se rassurer

C'est la base première qui vous placera sur le chemin de la guerison.
Vous passez votre temps a vous rassurer , a chercher a vous rassurer temporairement, cependant plus on se rassure plus on donne de l'importance a l'angoisse, on lui confère un pouvoir, elle se sens forte car elle vous fait bouger dans tous les sens. Elle sait bien quelle a de l'influence sur vous, regardez vous quand une angoisse vous traverse l'esprit, cela se voit meme physiquement !
Peut importe l'angoisse , elles sont toutes fondamentalement pareils: toutes basées sur une incertitude qui pourrai arriver.

Exemple:
-Peut etre que j'ai le sida,
-Peut etre qu'il y a des microbes sur mes mains parceque jai touché le manteau de mon collègue, ptetre qu'il ne se lave jamais, on dirai qu'il est sale.
-Peut etre que je suis homosexuel car quand je vois les fesses d'une personne du meme sexe j'ai l'impression de ressentir une sorte de sensation au niveau de mon sexe
-Imagine que je vais tuer ma mère sans faire expret, la dernière fois dans la cuisine jai vue un couteau, je me suis imaginé tuer ma mère, imagine je perd le controle?!
- si je met pas la photo de ma fille dans ma poche droite je vais faire un accident. Si je ne met pas cet objet sur la bibliotheque bien droit , j'aurais un malheur.

Remarquez les mots en Gras qui souligne tous le caractere incertain de la pensée. SI; imagine que; peut etre que; on dirai que ; utilisation du futur ect ect
Toutes ses pensées vous bouffent une energie dont vous ne pouvez meme pas vous rendre compte. Pas etonnant de ce retrouver dépressif a la fin , c'est a dire vider de ses energies.

Le but de la guerrison est de rester dans la question
" Remain in the question"
C'est la seule facon de transcender les pensees.
Soit vous analysez et cherchez des reponses a vos doutes et ils ne partiront jamais [ mon experience personelle,12 ans de ruminement sur la meme question, mais pas seulement moi, et je suis petit par rapport a cette personne ayant la phobie des pigeons pendant 17ans, il ne sortait presque plus de chez lui.... peut etre que le pigeon pourrai l'attaquer ou lui donner une maladie, aucune logique n'a pu le guerrir, seul le fait de ne plus se rassurer , sortir et croiser plein de pigeon la peur au ventre certe mais en restant dans le doute qu'il pourrai lui arriver des problemes avec les pigeons]
Il est impossible de les guerrir avec l'analyse ou la logique, car meme si vous arrivez a les calmer avec une logique elles trouveront une faille pour vous refaire basculer et cela jusqu'a la fin de vos jours.

Vous n'etes pas votre mental.

Ne repondez plus a tous ces doutes et toutes ces questions, restez dans le doute complet. C'est la voie de la guerison, c'est si simple que ca oui.....
Alors oui vous allez sentir une enorme peur monter en vous car vous arreterez de vous proteger. Rester dans cette peur, acceptez qu'elle soit la, Observez la, comment se traduit elle physiquement, mon coeur bat il plus vite? la respiration pendant que jai peur elle est comment?
Arreter de refuser cette sensation de peur sans cesse, plus vous essayer de la calmer plus vous lui montrez que vous avez peur d'elle, plus elle s'amusera avec vous.
Si un petit voyou dans la rue vous cherche, et vous lui montrer que vous avez peur, vous lui dites " ok ok ok desolé, c'etais pas toi que je regardais, oui tiens tiens.. jai que 10 euros, et ma carte orange" Alors il vas partir , et le mois d'apres quand vous le recroiserez ce sera la meme chose, il sait que vous aller cooperer a chaque fois, rentrer dans son jeux, car il sait que vous etes un esclave de la peur qu'il instore en vous.

Ou alors celui qui vous braque avec un pistolet en plastic, certe le pistolet a l'air extremement reel, mais en realite, il n'est que plastic et vide......

J'ai peur de devenir homo, imagine je vais devenir homo? alors on cherche par tous les moyens de se rassurer en cherchant des preuves, mais a chaque fois un nouveau doute et on cherche encore a se rassurer ainsi de suite: En gros nous sommes une marionnette du mental, rien de plus
Regardez le ce mental qui joue avec vous !!!!

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2] La pratique de l'observation

Posez vous dans la position ou vous etes le plus a l'aise, comme vous voulez, en silence, fermez les yeux au debut peut etre ou a demi clos, ou n'importe, et regardez tout ca defiler devant vous sans RIEN faire, sans RIEN repondre, observer tout, faites le plusieur fois par jour par coup de 5 /10 minutes au debut.
Au debut vous pouvez categoriser vos pensées par exemple si vous pensez a la dispute avec votre mere hier , alors dites '' pensée relative au passée'' [ c'est une pensée sur un evenement passé]
Si vous vous dites '' il a une sale coupe de cheveux ce mec la '' alors dites vous "Jugement" [ c'est un jugement personelle ]
Si vous vous dites " imagine demain jme fait agresser en allant a mon entretiens dans ce quartier reputer comme sensible " alors dites vous " pensee futur, incertitude"
Cette exercice peut permettre au personne n'ayant jamais observé leur pensée, d'y voir un peu plus clair, ensuite vous n'aurai plus besoin de faire ca, vous regarderai simplement, sans aucun jugement tout ca defiler,comme un film ou des diapos, cela vous fera meme rire, car vous verrai ce mental foufou , inquiet de tout, avide de tout ect ect

Quand vous marchez pour aller au boulot au lieu de critiquer les personnes a cote de vous dans le bus, regardez votre mental chaotique qui vous balance toutes ces doutes et incertitudes et ne repondez jamais , sinon vous cooperez et c'est le debut de l'engrenage.
Si vous vous etes laisser embarquer par un courant de pensée, ne culpabilisé pas! revenez simplement et doucement a votre position d'observateur...
Restez dans la peur et l'incertitude , et vous allez les transcender, a force de les trancendez , les pensées ne viendront plus vous ennuyer car elles s'ennuyeront avec vous, car vous ne jouez plus avec elles.... vous ne reagirez plus a ce qu'elle vous dites.
Mais maintenant, vous allez dans tous les sens , vous reagissez pour chaque pensées, vous etes le pantin de vos pensées, c'est pitoyable cet esclavage et vous le savais.
Votre mental vous dit que vous etes un pauvre type, vous vous sentez vraiment un pauvre type, votre mental vous dit que vous etes une pauvre fille paumée qui trouvera jamais de mari, vous vous mettez a pleurer....!
Ce ne sont que des pensées,pas la realité comprenez le bien, ce n'est pas vous, c'est comme la fumée de la cigarette de votre ami, ouvrez la fenetre et patientez, elle va se dissiper.

Ne vous ne vous connaissez pas encore. Mais pour le comprendre il faut experimenter la vision interieur regulierement, et tres vite vous allez avoir des flash de comprehensions. Sinon vous serez un esclave toute votre vie.....
Sans la pratique , vous ne pouvez rien, il faut experimenter, pratiquer, voir. C'est un point extremement important.

Ne soyez pas l'analyste mais l'observateur ! voyez tout ce qui se passe en vous , observez vous , sans vous juger, ne jugez pas telle ou telle pensées, elles sont toutes comme des nuages qui viennent et qui partent. Vous etes le ciel derriere ! Le ciel lui est immobile, infini.... c'est ce qu'on apelle la pleine conscience.
Mais vous avez constament la tete dans les nuages, vous bougez dans tous les sens avec eux.

PS: ATTENTION quand vous observez , attention aux subtilités du mental qui essayeront de vous ruser constament pour vous refaire plonger a nouveau dans un tourbillon de pensées. Restez bien vigilant a tout ce que vous voyez ; et tout ce passera bien



3] La non lutte

Sachez et retenez bien une chose,
Plus vous luttez avec ces pensées obsesionelles, plus elles vous boufferont ! C'est simple non ?
Vous etes perdant d'avance, je vous le dit et tous les gens ayant des obsessions, TOC ou autres vous le diront.
Ne pas luttez, cela ne serre a rien car la guerrison est tout le contraire, elle est NON LUTTE.
Vous ne pourrez pas dire a ces pensées : partez , degagez !!! non, elles partiront d'elles meme.... elles vont s'en aller quand elles n'auront plus rien a faire chez vous, car personne n'est la pour reagir, pour rentrer dans leur jeux, le cercle vicieux sans fin.

Le mental humain doute toujours, c une de ces caractéristique fondamental, c'est comme ça pour tout le monde , comme l'insaciabilité [ ca s'escrit comme ca?! ] la non satisfaction, il veut toujours plus...

Alors posez vous plusieurs fois par jour, et observez vous a l'interieur, le but pour le moment et de reperer pensées, pour pouvoir prendre une distance par rapport a elles, pour ensuite etre maitre de soit même , non plus un esclave.
Soyez perseverant un peu ! Tous les jours, n'attendez pas les résultats, ils viendront tout seuls ne vous inquietez pas.

4] La relaxation

Viellez bien a relaxer votre corps le plus souvent possible, c'est un point aussi très tres important.
Assis debout ou allonge, veillez toujours a bien relachez tous les muscles, c tres subtil parfois mais plein de petits muscles sont constamment contractés. Surtout dans la tete et le visage. Je vois tous ces visages contractés dans le metro, les sourcils, le front, constament contracté c'est tres fatiguant mais on ne s'en rend pas compte.
Une fois que vous avez appris a vous relaxer physiquement, la relaxation mental sera plus facile.
Encore une fois ce sont des pratiques quotidiennes qui au debut demande juste un peu a se forcer pour prendre de nouvelles habitudes. Tres vite cela deviendra un plaisir immense.
Ressentez bien vos muscles se detendre , décontracter toute la tete, ou que vous soyez, ca permettra de prendre plus conscience de votre corps.

N'oubliez pas Relaxation /Observation/ Neutralité

BONNE PRATIQUE

Phil.B

Philaouibenrajneesh@live.fr