lundi 2 mai 2011

Eric Baret : "Je vis donc avec ce que arrive à chaque moment"

Quand je vois le faux, ce qui demeure est le vrai.
Vous ne pouvez pas enlever le serpent. Il vous faut voir la corde... Alors, il n'y a pas de serpent.
Je réalise donc clairement que je ne puis être different. Je l'accepte. Je vis dans mes prétentions; je me tais, je n'ai pas d'opinion sur elles, à savoir que je devrais être différent, que je ne devrais pas avoir de prétention. Quand je reconnais clairement mes prétentions, sans la prétention que je devrais en être libre, je suis de nouveau ramener à la résonance.
Ce qui est la n'est pas quelque chose à enlever afin de trouver la vérité; cela ce révèle être la vérité elle même, la vérité qui se cherche. Ce qui m'arrive est donc la vérité, quelle que soit son expression. Mais dans mon histoire que la vérité se trouve labas, que je ne dois pas me sentir déprimé, etc , je nie le divin! Ce que je ressens maintenant est le silence, et je le tais. Je vis donc avec ce que arrive à chaque moment. Il n'y a pas d'autre manière.
La vérité n'est pas quelque chose, ce n'est ni à ressentir, ni a expérimenter ou même à posséder.
C'est la constante expérience de la non-vérité. C'est une non-expérience. C'est pourquoi cela n'est jamais arrivé a personne. C'est aussi pourquoi personne ne peut vivre dans la vérité.
On peut seulement voir que l'on vit dans la non-vérité.
Etre libre n'est pas un emploi. Vous êtes ce que vous êtes.
Jean Klein était musicien; il n’était pas" libre", il était ce qu'il était.
Shankaracharya a crée des rituels pour célébrer Surya, Lakshmi et Ganesha; il n’était pas libre, il était celebration.
Personne n'est libre, c'est un fantasme. Nous avons besoin de ce fantasme pour nous maintenir sciemment malheureux, pour prétendre que le bonheur viendra quand nous serons devenus comme ceci ou comme cela, pour prétendre exister. Quelle lourde prétention...!

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